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SECURITE SANITAIRE

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Où trouver de l’aide en ce qui concerne les problèmes sanitaires apicoles ?

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Le Service sanitaire apicole (SSA) existe depuis 2013 et soutient les apicultrices et apiculteurs suisses dans toutes les questions relevant de la santé des abeilles. Ses tâches principales sont les conseils et la formation, mais aussi le concept sanitaire avec des aide-mémoires pratiques et la surveillance de la santé des abeilles dans notre pays. Outre l’étroite collaboration avec la branche apicole, le SSA entretient également des échanges avec différents offices fédéraux et les deux instituts de recherches que sont le Centre de recherche apicole (CRA) à Liebefeld et l’Institut pour la santé des abeilles (IBH) de l’université de Berne. Vous trouverez également des nouvelles & actualités du monde apicole suisse. 

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Devoir de documentation. La FVA vous met à disposition un aide-mémoire et ses annexes qui vous permettront de tenir à jour correctement vos documents. Les liens vers les fiches et formulaires importants (ex. journal des traitements, préparation apicoles autorisées, etc.) pour les apiculteurs vaudois sont mis à jour sur cette page du canton de Vaud.

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Devoir de déclaration obligatoire. Quiconque détient, assume la garde ou soigne des animaux a l’obligation d’annoncer sans délai à un vétérinaire l’apparition d’une épizootie et tout symptôme suspect pouvant faire craindre l’éclosion. Quiconque constate une épizootie ou en suspecte la présence doit, en attendant l’examen du vétérinaire officiel, prendre toutes les mesures pour empêcher la propagation de l’épizootie. Tout trafic d’animaux doit notamment être suspendu en direction ou en provenance du foyer d’infection ou du lieu supposé infecté (extrait du cours du Dr. Giovanni Peduto, Marcelin fév. 2016).

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Voir aussi : Directives techniques fédérales concernant les épizooties

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Importation : il existe une ordonnance qui traite de l’importation d’animaux vers la Suisse. Attention, les importations d’abeilles ainsi que de matériel apicole depuis l’Italie est interdite.

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LES MALADIES ET LES RAVAGEURS DANS L’ORDRE D’IMPORTANCE

Varroa destructor, un acarien parasite.

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Bien maîtriser les techniques de lutte contre cet acarien est primordial pour la survie des colonies d’abeilles. Tout apiculteur se doit de les connaître afin de pouvoir les appliquer correctement. Vous trouverez des informations sur le « concept varroa » du Service sanitaire apicole (Fiche SSA 1.1). A ce sujet, des demi-journées d’information sont proposées par la FVA (voir le calendrier de formation).

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Concernant les produits de traitement contre le varroa, ils sont répertoriés dans la liste des préparations apicoles autorisées, document mis en ligne et régulièrement mis à jour par le Service sanitaire apicole. Pour des raisons de sécurité alimentaire et sanitaire, nous conseillons aux apiculteurs vaudois de n’utiliser que les produits recommandés par le CRA et le SSA. Ceci pour éviter la résistance des ravageurs à certains traitements de même que pour éviter la contamination de la cire et des produits récoltés. En effet, des résidus dans la cire peuvent avoir des conséquences néfastes, en première ligne déjà pour les colonies d’abeilles. La recherche a par exemple montré que la qualité du sperme des faux-bourdons peut être amoindrie et de ce fait les jeunes reines mal fécondées, ce qui provoquerai leur rapide remérage. Ceci peut menacer la survie de la/des colonie/s. Les produits recommandés (en vert) ont été testés par le CRA.  

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Chaque année, la FVA organise en collaboration avec l’Inspectorat des ruchers une vente d’acaricides et de matériel pour les traitements contre le varroa. Entre février et fin avril de chaque année, vous pouvez commander en ligne vos produits sur la première page de ce site en cliquant sur le bandeau noir qui figure en haut de page. Voici quelques considérations sur le déroulement de la distribution de ces acaricides.

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Les loques européenne ou américaine (Melissococcus plutonius et Paenibacillus larvae)

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sont des infections bactériennes. Lorsqu’un foyer de loque est déclaré, le service vétérinaire cantonal publie les zones de séquestre pour éviter que la maladie se propage. Il est interdit d'offrir, de déplacer et d'introduire dans la zone d'interdiction des abeilles ou des rayons. Les ustensiles ne peuvent être transportés dans un autre rucher qu'après avoir été nettoyés et désinfectés. Informations sur les zones d’interdiction (en bas de page). Fiche SSA 2.1, Fiche SSA 2.2

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Le frelon asiatique (Vespa velutina nigrothorax)

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est natif d'Asie mais a envahi des pays parfois très lointains de son origine. C'est ainsi qu'il a été introduit dans le sud-ouest de la France en 2004 ou peu avant et plus récemment dans les pays limitrophes. Il s'est bien acclimaté à la plupart des régions françaises et continue son expansion. Les premiers nids de frelons asiatiques ont été découvert en Suisse romande en 2020. Bien que les dégâts que le frelon occasionne pour l'apiculture ne soient pas chiffrés, son impact est jugé haut, au moins localement, où il s'est établi. La lutte contre cet envahisseur se fera se fait par le repérage, puis suivi de la destruction de ses nids. Tous les apiculteurs participent aux repérages et savent identifier le frelon asiatique (Fiche SSA 2.7). La pose de pièges pour les frelons asiatiques est interdit par la loi parce qu’il n’existe actuellement aucun piège qui est 100% sélectif. Pour se protéger contre le frelon, le SSA recommande de mettre en place des muselières à l’entrée des ruches (Fiche SSA 2.7.1).

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En cas d’identification, merci de transmettre une photo avec l’abdomen bien visible à info@apiservice.ch. L’équipe du SSA est volontiers à votre disposition au 0800 274 274.

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Le feu bactérien

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est une maladie particulièrement dangereuse pour quelques espèces botaniques (surtout les pommiers et les poiriers). Elle est causée par des bactéries absolument inoffensives pour l'homme. La propagation de la maladie peut, entre autres, être évitée en ne touchant pas les plantes suspectes et en les annonçant à l'administration communale ou cantonale compétente. Les pollinisateurs sont des vecteurs de la maladie, raison pour laquelle des restrictions de déplacement des colonies d’abeilles mellifères peuvent être édictées par le canton. Au vu de la situation saine, aucune limitation relative au feu bactérien n'est prévue pour 2021 dans le canton de Vaud. Cependant, le Valais reste en zone protégée et tout déplacement d’abeilles de l’extérieur de la zone protégée vers la zone protégée est interdit entre le 15 mars au 30 juin 2021 (plus d’informations). Concernant le traitement de cette maladie, il faut également noter que l’Office fédéral de l’agriculture (OFAG) a décidé de ne pas autoriser l’utilisation de produits phytosanitaires contenant de la streptomycine pour combattre la maladie du feu bactérien dans la culture de fruits à pépins.

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Le petit coléoptère de la ruche (Aethina tumida)

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est un ravageur redouté des colonies d’abeilles. Les adultes et les larves mangent le miel, le pollen et de préférence le couvain. Aucune présence n’a été signalée en Suisse à ce jour, mais il sévit en Italie depuis plusieurs années. Vous trouverez plus d’informations dans le présentation du SSA. Il existe également une Aide à la détermination «Petit coléoptère de la ruche» élaborée par le SSA.

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Un programme de détection précoce appelé « Apinella » a été démarré en 2016. Grâce à leur précieux engagement, environ 140 apiculteurs sentinelles montrent chaque année que la Suisse est actuellement indemne du petit coléoptère de la ruche. Répartis dans tout le pays, les sentinelles ont contrôlé leurs colonies deux fois par mois durant la période de mai à octobre. Les résultats de ces contrôles sont enregistrés dans une banque de données centrale.

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